Avant: La réalisation
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La même tâche et le même effort comme pour les malvoyants et les aveugles devaient également être surmontés en ce qui concerne les malades. Dans la communauté préhistorique, eux aussi avaient probablement le droit naturel de connaître les énormes amas de pierres, qui ne servaient pas d’obstacle militaire, mais pour une fois, bien apprêté, un autre but.

Cependant, il n’est pas possible de mentionner dans ces lignes de quelle manière les personnes frêles, blessées, affaiblies, infirmes ont été amenées dans les environs de l’impressionnante muraille de pierres alignées : En cercle familial, en procession, en secret. Les surfaces brutes des pierres non taillées ne donnent pas de réponse à la question : Quelles maladies étaient à cette époque répandues : Dépression, choléra, rhume ?

Les formations rocheuses artificiellement placées et agencées offrent, offraient de nombreuses possibilités pour délimiter des champs, qui pouvaient être utilisé à des fins diverses. Il n’est même pas nécessaire qu’il s’agisse de structures géométriques ayant servi à une quelconque formation. Les aborigènes de l’âge de pierre ne pensaient probablement pas de manière arithmétique.
Les menhirs offrent des possibilités très intéressantes pour divers jeux.
Toutes ces pierres de grande ou moins grande envergure permettaient de dessiner et de définir des zones de terrain bien précises, qui pouvaient servir à des passe-temps plus ou moins sérieux. Les menhirs offraient et offrent toujours des possibilités très intéressantes pour divers types de jeux.

Par exemple, une course de relais, un jeu de balle, de cache-cache. Les enfants ont la capacité d’être très inventifs lorsqu’ils veulent s’amuser. Ils trouvent des passe-temps qu’ils peuvent varier à l’infinie et y consacrer des jours. Pour s’amuser, ils utilisent les pieds, les bras, tout le corps.

Les menhirs étaient tout à fait adaptés pour créer des unités de mesure pour le lancer du javelot, le lance-pierres et les jeux à l’arc et aux flèches. Tout cela aurait existé à cette époque, comme le montrent les peintures rupestres. La course à pied pouvait également être structurée à l’aide des pierres. Les amateurs de jeux et de sports trouveront aussi de nos jours de quoi s’amuser dans les champs de Carnac.

Les énormes traînées des rocailles, qui se composent de nombreuses structures uniformes, révèle une riche palette de possibilités inattendues pour créer les formes et les variations d’ordre les plus diverses. Laquelle des nombreuses variétés d’arrangement, quelle structure les maîtres de Carnac auront-ils privilégiés en leur temps ?
Le type d’ordre, qui fut décisif et établi, est connu tout juste pars les esprits qui ont fondé le site.
Le type d’ordre, qui fut décisif et établi, est connu tout juste pars les esprits qui ont fondé le site, qui attire encore aujourd’hui tant de curieux.
Mais surtout, les Alignements représentaient aussi un signe indéniable de force sociale. Un nombre immense de menhirs en surpoids et moins lourds ont été érigés. Il s’agit là d’un exploit physique extraordinaire réalisé par les hordes sans nom qui peuplaient le voisinage, le littoral proche et les zones rurales intérieures de la douce baie de Quiberon.

La quantité élevée de menhirs de tailles changeantes témoigne de la puissance humaine impressionnante de ces temps primitifs lointains. Seulement à penser à la masse de pierres, qui fut déplacées, nous rend bouche bec. Le travail gigantesque démontre aussi autre chose. Quelque chose comme Carnac n’a pas poussé par hasard, n’est pas tombée du ciel soudainement. Une planification minutieuse était nécessaire. Les clans, les peuplades, les alliances de groupes devaient s’organiser selon un certain système qui leur permettait, malgré les soucis quotidiens habituels et les problèmes de survie les plus importants, de s’arranger de sorte que suffisamment de forces puissent être libérées pour faire face au défi choisi.
Cette entreprise audacieuse aura grandement stimulé l’inspiration qui commençait tout juste à émerger chez ces créatures primitives, qui vivaient au début des temps de l’éveil de notre culture le long des plages et dans les bois. Ils devaient s’organiser pour créer premièrement l’espace nécessaire pour accomplir leur tâche, défricher la forêt. Mais aussi par la suite, lorsque les créateurs audacieux, les tailleurs de pierre, les cordistes, les vanniers, les forestiers et les bûcherons furent confronté au résultat final et étonnant qui émerveille encore de nos temps l’homme. Ce n’est pas un euphémisme de voir dans les rangs congruents de Carnac l’image idéalisée d’une entreprise cohérente et ciblée, basée dans la logique, qui a permis de créer un nouvel ordre frais et intact.
Cette précision apparemment à l’air un peu guindé a-t-elle grandi à mesure que la construction des rangées de pierres avançait ?
Carnac n’aurait jamais vu le jour sans un ensemble de règles courageusement et résolument mises en place et appliquées. La précision presque méticuleuse du travail intellectuel de ces sages maîtres de notre culture qui, dans les alignements strictement alignés, nous ont laissé une trace claire et puissante de leur départ impétueux, impressionne et continue de nous étonner, nous, leurs descendants tardifs. Cette précision apparemment à l’air un peu guindé a-t-elle grandi et s’est-elle précisé auprès de premiers habitants de la baye der Quiberon, qui possédaient, cultivaient, éventuellement conquéraient et défrichaient une terre encore vierge, à mesure que la construction des rangées de pierres avançait ?

Ou bien le travail de planification, qui était basé sur des lignes de pensée appropriées, était-il déjà en place avant que la construction de l’installation multidimensionnelle ne commence ? Les rangées de pierres correctement dessinées sont donc la conséquence tangible et l’image concrète d’une formation consciencieuse et persistante de la pensée déductive ? L’homme préhistorique qui a dessiné les lignes de Carnac, avant de se lancer dans la réalisation physique, avait-il d’abord créé l’ordre de ses pensées ?

Pour la construction manuelle des puissants alignements, une organisation extrêmement compacte s’est avérée indispensable. La société de l’époque devait être formée et préparée de manière à ce que l’entreprise souhaitée puisse être menée à bien. L’individu suit son instinct. La communauté doit parvenir à un accord.

Ramasser et poser les pierres était une chose ; une autre était de persuader les membres de ces tribus indigènes, peut-être un peu réticents et sceptiques, de ne pas suivre pour une fois leur instinct de chasseur, de cueilleur ou de pêcheur, mais de se rassembler pour une grande réussite sociale, qui allait bien au-delà de la pêche, de la chasse guidée par la ruse ou même de la crue de grands mammouths et d’ours des bois, des taches qui étaient bien indispensables pour l’approvisionnement en nourriture et ainsi pour la survie des tribus.
Aujourd’hui, on peut difficilement imaginer ce que signifiait pour les peuples primitifs de l’époque de se séparer de l’organisation sociétaire en cercle.
Les alignements imposants sont comparables à la construction d’une nouvelle forme de ville, qui rompt avec l’ordre familier du cercle et sa notion de clôture : pas de mur d’enceinte, pas d’encerclement d’animaux, mais une ouverture. Aujourd’hui, on peut difficilement imaginer ce que signifiait pour les peuples primitifs de l’époque de se séparer de l’anneau, de l’organisation sociétaire en cercle. Alors qu’à l’origine, un menhir était peut-être compris comme le symbole en pierre d’un seul être qui était anobli et vénéré de cette façon artistique rudimentaire, son appréciation exceptionnelle s’est considérablement fondue en ajoutant d’autres pièces semblables à cet unique objet de culte choisi.

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