Avant: Espaces libres
–
La prééminence d’une seule personne comme centre d’identité collective, qui dominait les autres membres de la tribu, fut dissous. Le point céda à la ligne directrice.

L’époque, qui donna à Carnac son allure mémorable et qui enflamma l’idée initiale des cerveaux des maîtres penseurs, ne peut être qualifié sans fausse intention que de moment historique. Dans cet air de départ les gens, qui étaient au paravent voué à un système centralisé, ont tracé le chemin de sorte que l’individu au pouvoir solitaire comme maître dominant fut placé dans les rangs bien ordonnés du reste du clan.
Reste à voir s’il y eut aussi une évolution politique.
Le peuple, qui se réorientait, dédia un immense monument à cet événement mémorable, en créant une image de roc comme copie de la tâche et des défis extraordinaires, qu’il surmontait et de même pour y montrer, que seule un groupe de gens bien équilibré est capable de résoudre la construction téméraire de l’immense unité d’Alignements. Une telle chose s’appelle un développement sociologique. Reste à voir s’il y eut aussi une évolution politique. Et si le mot démocratie était approprié.

Pour la communauté, d’un destin de notre temps inconnu et surtout sans nom, vivant dans l’extrême nord de l’Europe continentale, l’étape, qu’elle franchissait, marquait une révolution significante et fulgurante. La créature vêtue de cuir, de tissu simple et de fourrure qui peuplait il y a six mille ans la terre à Carnac a beaucoup appris et, par le billet d’une armée majestueuse de pierres massives, ouvra une variété très impressionnante de nouvelles perspectives, qui encore aujourd’hui innocemment éveille une curieuse fascination pour ce coin reculé aux confins du continent.
Avec cette réalisation singulière, nous, humanistes, consommateurs, économistes, hommes d’affaires, arpenteurs-géomètres et paysans d’aujourd’hui pouvions nous comparer et nous portez à un niveau égal, si nous parvenions à développer un nouveau système qui remplace notre manière de paiement par argent et tous ses produits de remplacement comme les cartes de crédit ou les monnaies artificielles des internautes. Jusqu’à nos jours, aucun substitut valable ne fut trouvé pour remplacer les moyens de paiement actuels et omniprésents, aucun système plus équitable pour prendre la place de l’argent en forme liquide ou numéraire.

Si une telle découverte monumentale qui changerait la face de l’histoire devait réussir, elle donnerait au développement de l’humanité une nouvelle direction et nous pouvions nous placer sur un pied égal avec les pionniers, qui ont fondé le site exquis de Carnac.
Mais une telle ouverture n’a pas pu être réalisée au cours des millénaires passés. Un Carnac économique mondial est encore à venir.
A l’époque un nouvel ordre fut trouvé.
A l’époque, dans cette région sauvage au bord de l’océan incommensurable, un nouvel ordre fut trouvé. Les gens ne se tenaient plus serrés les uns contre les autres comme dans un cercle, proches pour manifester leur unité, ne se repliaient pas sur leurs maisonnettes de terre compactée, d’argile tassée, de roseaux entassés ou de fourrures tissées l’une à l’autre. Carnac signifie avant tout une formidable ouverture de l’esprit des gens de l’époque.

Ils ne se sont pas non plus serré côte à côte en lignes étroites, épaule contre épaule, pour se donner une protection présumée et le courage nécessaire contre un ennemi menaçant. Au contraire, les différentes lignes bien tirées gardent de grandes distances entre elles, ce qui permet généreusement le passage – spirituellement parlé pour quelque chose de nouveau. Ce n’est pas la défense qui s’impose, mais la curiosité.
Les grandes distances, l’ouverture évidente font le charme indéniable du Carnac historique. Les spectaculaires pierres ne se tiennent pas à proximité les unes des autres. L’avenir ne veut pas de dolmens grumeleux et de cairns fermés. La pensée veut de l’espace et de l’air.
Carnac constituait un point d’aboutissement absolu des migrations apparemment sans fin.
Je me permet d’ajouter une pensée insolente supplémentaire, même si certains moqueurs en secouent la tête : Si notre espèce avait réellement ses racines génétiques et donc son origine il y a des centaines de milliers d’années en Afrique – ce qui est le cas – et avait progressé vers l’Europe par l’Asie et peut-être aussi plus tard en traversant le détroit de Gibraltar, alors Carnac, à l’extrémité nord-ouest du continent européen, constituait un point d’aboutissement absolu des migrations apparemment sans fin. Mais, en principe, il fallait que les choses continurent à avamcer d’une manière ou d’une autre – en ligne droite.

Après Carnac, qui offre encore des conditions climatiques douces par rapport à l’extrême nord, vient l’actuel département français du Finistère, qui est complètement à la merci de l’Atlantique et de ses adversités hivernales. A cette place, les migrants d’antan se trouvaient confronté à un cul-de-Sac. La zone est entourée de trois côtés par les masses d’eau de la mer, qui apparaissent sans fin et insurmontables et que les migrateurs terrestres ne purentpénétrer manquant de possibilités de transgression et de savoir. Haut de là de l’horizon à l’ouest se trouvait seulement le soleil, qui se couche tous les jours dans l’Atlantique.

Est-ce que les tribus de l’époque s’opposaient-elles chaque soir à ce déclin naturel avec leur propre et nouvelle façon de penser primordiale, celle de l’ascension, de l’éveil spirituel ? Certes, il serait présomptueux de prétendre que la pensée systématique a commencé à l’âge de pierre de Carnac. La réflexion a débuté bien plus tôt.

Mais Carnac est synonyme d’un effort résolu pour s’attaquer à une entreprise grandiose avec une pensée méthodique qui ne naît pas d’un jour à l’autre. Toutes sortes de travaux de perception profonds ont été réalisés avec un brillant dévouement en ces temps révolues afin d’ouvrir la voie à ce nouvel ordre, de lui ouvrir une trace bien visible et durable à l’aide d’un rouleau compresseur intellectuel qui écrasait toutes les sagesses anciennes.

En tant que chemins concrets, le sertissage de pierres cristallines montre le chemin déterminé vers un nouvel ordre abstrait et non une ébauche, qui pousse les poissons comme nourriture primordiale de l‘époque à entrer dans les ruses préparées par l’homme ou le gibier dans les pièges traitreux érigés par les chasseurs. Au lieu de cela, ce nouvel ordre conduit le travail mental vers des sphères déverrouillées, perméables et fraîches pour aboutir dans un travail intellectuel détaillé et éclairé.

Là où le soleil se couche depuis toujours dans l’étang radieux, comme le chantait il y a près de trois mille ans un des plus célèbres poètes grecs, de l’autre côté de l’Atlantique, se lève un reflet saisissant de ce qui se trouve de ce côté de la grande mer. New York, avec ses hautes puis moins hautes rangées de maisons, reprend l’architecture surprenante de ce site exceptionnel dans la baie fabuleuse du département français du Morbihan.

Dans ce traité, certains contextes qui caractérisent ce monument intemporel sur la frontière net et claire de l’océan Atlantique dans le nord de l’Europe furent élaborés. Quelles autres interconnexions peuvent être établies en étudiant les alignements ? Aujourd’hui comme hier, ces impressionnants assortiments de pierres, échelonnés avec une grande précision linéaire, constituent pour nous une école stimulante de réflexion consciencieuse et précise.
Aujourd’hui comme hier, ces impressionnants assortiments de pierres constituent pour nous une école stimulante de réflexion consciencieuse et précise.
Vu sous cet angle, les interminables rangées d’imposants menhirs que l’homme d’autrefois a érigés et que l’homme, au fil du temps, a laissés debout, ne sont pas une sorte d’université rudimentaire de penser, mais la première et parfaite université de la pensée par excellence.
Vers la page d’accueil
***
Le „Traité sur l’Ordre – Carnac“ est un extrait du roman „Sch_ach“, qui apparaît ci-dessous sous forme de document PDF. Le nom de l’œuvre contient un jeu de mots, qui base sur le terme „échecs“. De sorte : Éch_ecs, qui signifie – traduit de l’allemand: Pst_oh.
Pour les lecteurs qui ont de la persévérance : mille pages de texte ! Un roman en quatre parties sur l’ordre et sa force architecturale ; mais l’ordre, aussi rigoureux qu’il puisse paraître, ne correspond souvant pas à ce qu’il signale.
Le roman n’existe qu’en langue allemande. Si vous voulez traduire : faites-le – pour ton plaisir, mais sans rémunération de ma part. Le roman est disponible en fichier PDF sur demande. La commande s’effectue par le billet de l’onglet „Contact“ ci-dessus.
Ein Kommentar zu “L’ouverture”